D’un monde…..
Il Bidone
Augusto, Roberto et Picasso, trois escrocs minables, parcourent l’Italie en quête de nouvelles victimes. Leur combine favorite consiste à se déguiser en hommes d’église pour abuser certains fidèles trop crédules. Mais Augusto, le plus âgé, commence à être las de cette existence. Fatigué, il pressent que l’heure de la dernière escroquerie est proche…
Nino Rota
Né le 3 décembre 1911 à Milan, dans une famille de musiciens. Il étudia, dès son enfance, au conservatoire de Milan, sous la direction d’Ildebrando Pizzetti.
Il acquit une certaine renommée en tant que compositeur et chef d’orchestre dès son enfance, son premier oratorio, L’infanzia di San Giovanni Battista, ayant été par exemple représenté à Milan et à Paris en 1923, alors qu’il n’avait que douze ans.
En 1929, il intégra le conservatoire Sainte-Cécile, à Rome, où il étudia sous la direction d’Alfredo Casella.
Le chef d’orchestre Arturo Toscanini lui conseilla alors d’aller se perfectionner à Philadelphie (Pennsylvanie). Rota y obtint une bourse d’études au Curtis Institute, où il étudia, de 1930 à 1932, sous la direction de Fritz Reiner (direction d’orchestre) et de Rosario Scalero (composition).
Rota écrivit ses premières partitions pour le cinéma dès 1933 pour Treno popolare de Raffaelo Matarazzo, puis pour Zazà, 1944 film réalisé par Renato Castellani. Il travailla aussi pour Edgar G. Ulmer, Alberto Lattuada, Henry Cass, Luigi Comencini, Terence Young et Henri Verneuil.
Il fit la connaissance du réalisateur Federico Fellini, alors que celui-ci travaillait sur son premier film, Le Cheik blanc (Lo sceicco bianco, 1952). Ce fut le début de nombreuses collaborations entre le réalisateur et le compositeur, comme pour Les Vitelloni, La strada, La dolce vita. La bande sonore du film Huit et demi est par exemple souvent citée comme un des éléments les plus marquants du film, qui lui donne une certaine « cohérence ». Il est aussi l’auteur de la musique du Satyricon, d’Amarcord et du Casanova de Fellini. Son dernier travail avec Fellini est Répétition d’orchestre (Prova d’orchestra) en 1978, un de ses chefs-d’œuvre.
Parmi les partitions les plus célèbres de Nino Rota, citons également celles du Parrain (qui comprend un motif musical proche du thème de La Force du Destin de Verdi) et du Parrain II, réalisés par Francis Ford Coppola, et de Roméo et Juliette, réalisé par Franco Zeffirelli ou celles du Guépard ou de Rocco et ses frères de Luchino Visconti.
En dehors de ses travaux pour le septième art, Nino Rota a également composé dix opéras, cinq ballets et beaucoup d’autres œuvres instrumentales, dont le Concerto Soirée (pour piano et orchestre) (1962).
Il meurt le 10 avril 1979 à Rome.
à l’autre….
Pick up the peaces / The Average White Band
Le groupe AWB fut formé en 1971 sous l’impulsion d’Alan Gorrie et Malcolm « Molly » Duncan, avec Owen « Onnie » McIntyre, Hamish Stuart, Roger Ball et Robbie McIntosh Duncan et Ball, surnommés les Dundee Horns (« les cors de Dundee » car joueurs de saxophone).
Le groupe fit une percée grâce à sa prestation lors du concert de retour d’Eric Clapton en 1973. Bruce McCaskill, manager de la tournée de Clapton, appréciait la musique du groupe et accepta de devenir son manager. Il fit un emprunt pour l’amener et le promouvoir aux États-Unis.
McCaskill est parvenu à faire signer le groupe chez Atlantic Records.
Le groupe vint donc s’installer à New York et produisit son second album, AWB, plus connu sous le nom de The White Album. Cet album fut le premier d’une longue série avec le producteur Arif Mardin, et fut premier au hit-parade des États-Unis.
En 1974, McIntosh décéda d’une overdose d’héroïne. Gorrie eut également une overdose, mais Cher le garda conscient jusqu’à ce que les secours arrivent. McIntosh fut remplacé par Steve Ferrone, ancien de Bloodstone et d’Oblivion Express de Brian Auger (comme McIntosh), devenant le seul membre noir du groupe.
En 1975, le single Pick Up The Pieces de l’album AWB se retrouva numéro 1 aux États-Unis; c’est probablement leur chanson la plus connue de nos jours. Le groupe continua avec le disque Cut The Cake en 1975 et Soul Searching en 1976, les deux réalisant de belles ventes et se plaçant dans le Top 40 des singles.
Depuis, Average White Band a continué d’enregistrer (Soul Tattoo en 1997 et Face to face en 1999) et de faire des tournées. Lorsque Eliot Lewis quitta le groupe en septembre 2002 pour d’autres opportunités dans le monde de la musique, il fut remplacé par Klyde Jones. L’album le plus récent sorti en avril 2003 s’appelle Living in Colour. Les membres du groupe à ce moment furent Alan Gorrie (basse, chant), Klyde Jones (guitare, clavier, cant), Owen McIntyre (guitare, chant secondaire), Fred Vigdor (saxophone, clavier, chant secondaire) et Brian Dunne (batterie).
www.averagewhiteband.com